COMUNICATO STAMPA
FedEx disprezza i suoi lavoratori a Liegi e polverizza le loro vite.
Crisi sanitaria o no, la finanza continua a colpire l’economia: quello che sta succedendo oggi alla FedEx (ex-TNT) a Liegi lo dimostra ancora una volta.
L’azienda, che si presenta come la più grande compagnia di trasporti del mondo, aggiunge a questo un totale disprezzo per i suoi lavoratori. Questo è ciò che tutti possono vedere nel comunicato stampa emesso ieri dalla direzione di FedEx. Un testo assolutamente odioso che potrebbe essere stato scritto da Donald Trump, un altro personaggio abituato a presentarsi come il più forte del mondo…
Il lancio di una procedura Renault, l’eliminazione di oltre un terzo dei posti di lavoro (cioè quasi 700 su 1800), la drastica riduzione dell’orario di lavoro nei posti mantenuti, la riduzione dei voli: la multinazionale americana ha colpito in modo odioso, provocando nella regione di Liegi un terremoto sociale di dimensioni ineguagliate negli ultimi anni. Con un tratto di penna, FedEx ha oggi cancellato anni di lotta sociale.
Tutti i dettagli del piano non sono ancora noti. La FGTB Métal Liège-Luxembourg si prenderà il tempo necessario per analizzare a fondo tutti gli elementi del dossier e utilizzare tutti i meccanismi a disposizione dei rappresentanti dei lavoratori, che siano le tappe della procedura Renault, tutte le altre legislazioni e, naturalmente, tutti i mezzi di lotta sociale. Le prime azioni sono già iniziate, in modo del tutto legittimo. In tutto il mondo, il disprezzo per i lavoratori esige la loro rivolta. Gli abitanti di Liegi lo sanno e lo ricorderanno.
In termini di sostanza, dobbiamo già rimettere sul tavolo alcuni elementi:
Non appena FedEx ha annunciato l’acquisizione di TNT-Express nel maggio 2016, la FGTB Métal si è preoccupata delle conseguenze sociali ed economiche di una fusione che sembrava essere guidata solo da considerazioni finanziarie. In diverse occasioni, abbiamo riferito che l’integrazione dei due gruppi in un’unica entità non stava andando bene. Questo è confermato oggi.
La notizia arriva in un momento in cui il settore del trasporto aereo delle merci è in piena espansione. Questo è vero a livello globale, a livello europeo e anche a livello di Liegi, dove tutti gli operatori stanno facendo progressi. La decisione di FedEx potrebbe quindi significare che la gestione dell’azienda è meno efficiente e che le cattive scelte di gestione stanno ora pagando. Tanto più che l’aeroporto di Liegi, dove si possono effettuare voli notturni, è, a detta di tutti, più favorevole alle attività di trasporto merci rispetto agli aeroporti in cui si effettueranno i trasferimenti.
Oppure, la decisione di Fedex era basata su ragioni strettamente finanziarie. Basta guardare le quotazioni di borsa per vedere che l’azienda sta facendo (molto) bene in questo senso. I cali nella primavera del 2020, legati al Covid, sono stati più che compensati. Gli azionisti probabilmente vogliono un ritorno finanziario ancora migliore, che nel mondo finanziario di solito richiede una ristrutturazione sociale, e tanto peggio, come al solito, per quello che potrebbe succedere a breve termine per i lavoratori e le loro famiglie e a lungo termine per la continuità delle attività.
Ma cosa pesano queste considerazioni di fronte a una manciata di capitalisti spietati?
La FGTB Métal avrà l’opportunità di esaminare i pro e i contro di questa decisione nei prossimi giorni. Ma sappiamo già dalle spiegazioni di FedEx che tutti i mezzi di lotta sociale dovranno essere mobilitati affinché l’impresa, le cui riserve finanziarie sono enormi, paghi un prezzo elevato per il suo disprezzo.
I lavoratori FedEx sono uomini, non i suoi schiavi.
Ora stanno lottando per la loro dignità di fronte a un gruppo la cui unica legge è la brutalità.
Thierry GRIGNARD, Presidente di FGTB Métal Liège-Luxembourg
Hassan Lyazghi, presidente della delegazione sindacale FGTB METAL FedEx Lièg
Qui sotto, un momento dello sciopero dei lavoratori Fedex/Tnt all’aeroport di Liegi:
https://www.facebook.com/690936850/videos/pcb.10157466730586851/10157466730436851/
Le syndicat SI Cobas, qui organise la majorité des travailleurs de FedEx-TNT en Italie (principalement employés par des fournisseurs sous contrat), est solidaire avec les travailleurs et travailleuses de FedEx-TNT Lièges, en lutte contre les 671 licenciements.
La multinationale américaine a l’intention de supprimer entre 5500 et 6300 emplois en Europe afin de maximiser ses profits. Dans sa communication à la SEC, FedEx a déclaré qu’ils veulent « épargner » – c’est à dire augmenter ses bénéfices – de 275 à 350 millions de dollars par an. La vie de milliers de travailleurs et de leurs familles est bouleversée pour enrichir les actionnaires.
Dans les mois à venir, en Italie aussi, des fermetures et des suppressions d’emplois auront lieu dans les entrepôts de FedEx, afin de se défaire des activités moins rentables et augmenter l’exploitation. Les nombres des suppressions d’emplois donnés par FedEx ne comprennent pas les travailleurs/euses employé(e)s par les sous-traitants, qui sont la majorité en Italie. FedEx a jusqu’à présent refusé de fournir informations sur ses plans de restructuration. L’offensive du capital doit être combattue par un front international commun des travailleurs, et nous devons rejeter toute tentative du patronat de nous mettre en concurrence les uns avec les autres et dégrader nos conditions de travail et nos salaires.
Les travailleurs de Fedex-TNT Italie sont entrés en grève dès lundi 19 janvier pour obtenir une protection anti-Covid19 plus stricte, et des primes qui ne soient pas liées à la productivité.
Dès que nous avons appris des licenciements e de à Liège, votre lutte est devenue notre lutte. Una attaque contre un est une attaque contre tous.
Nous proposons de former une coordination européenne des travailleurs de FedEx pour défendre ensemble nos emplois et conditions de travail et de vie!
SI Cobas – Comité de solidarieté internationale
Un salut internationaliste et de lutte des travailleurs Fedex/Tnt de Piacenza en grève:
https://www.facebook.com/mimo.ali.9484/videos/5247112708663147
COMMUNIQUE DE PRESSE
FedEx méprise ses travailleurs liégeois et pulvérise leur vie.
Crises sanitaires ou pas, la finance continue de frapper l’économie : ce qui se passe aujourd’hui chez FedEx (ex-TNT) à Liège le démontre une nouvelle fois. Celle qui se présente comme la plus grosse société de transport au monde y ajoute un total mépris pour ses travailleurs. C’est ce que tout le monde peut constater dans le communiqué diffusé hier par la direction de FedEx. Un texte absolument odieux qu’aurait pu écrire Donald Trump, un autre personnage habitué à se présenter comme le plus fort au monde…
Lancement d’une procédure Renault, suppression d’un gros tiers des emplois (soit près de 700 sur 1800), rabotage drastique des heures de travail dans les emplois maintenus, réduction des vols : la multinationale américaine a frappé de manière haineuse, provoquant en région liégeoise un séisme social d’une ampleur sans égale pour ces dernières années. D’un trait de plume, FedEx a rayé aujourd’hui des années de combat social.
Tous les détails du plan ne sont pas encore connus. La FGTB Métal Liège-Luxembourg va se donner le temps d’analyser en profondeur tous les éléments du dossier et utiliser tous les mécanismes à la disposition des représentants des travailleurs, que ce soit les étapes de la procédure Renault, toutes les autres législations et, bien sûr, tous les moyens de lutte sociale. Les premières actions ont déjà démarré, de manière tout à fait légitime. Partout dans le monde, le mépris envers les travailleurs exige leur révolte. Les Liégeois le savent et vont le rappeler.
Sur le fond, il faut remettre d’ores et déjà quelques éléments sur la table :
- Dès l’annonce de la reprise de TNT-Express par FedEx, en mai 2016, la FGTB Métal s’est inquiétée des conséquences sociales et économiques d’un rapprochement qui ne semblait obéir qu’à des considérations financières. A plusieurs reprises, nous avons signalé que l’intégration des deux groupes en une seule entité se passait mal. Cela se confirme aujourd’hui.
- La nouvelle arrive à un moment où le secteur du fret aérien est en pleine expansion. C’est vrai au plan mondial, au plan européen et même au plan liégeois où tous les opérateurs progressent. La décision de FedEx pourrait donc signifier que la gestion de l’entreprise est moins performante et que des mauvais choix de management se paient désormais. D’autant que Liège-Airport, où peuvent avoir lieu des vols de nuit, est, de l’avis général, plus propice aux activités de fret que les aéroports vers lesquels des délocalisations auront lieu.
- Ou alors, la décision de Fedex obéit à des motifs strictement financiers. Il suffit de jeter un oeil sur les cours de bourse pour constater que l’entreprise se porte (très) bien à ce niveau. Les baisses du printemps 2020, liées au Covid, ont été plus que compensées. Les actionnaires veulent sans doute un retour financier encore meilleur ce qui, dans le monde des finances, passe généralement par des restructurations sociales, et tant pis, comme d’habitude, pour ce qui pourrait se passer à court terme pour les travailleurs et leurs familles et à plus long terme pour la pérennité des activités.
Mais que pèsent ces considérations face à une poignée de capitalistes sans pitié ? La FGTB Métal aura l’occasion d’examiner les tenants et les aboutissants de cette décision dans les prochains jours. Mais nous savons déjà, en lisant les explications de FedEx, que tous les moyens du combat social devront être mobilisés pour que l’entreprise, dont les réserves financières sont énormes, paie le prix fort pour son mépris.
Les travailleurs de FedEx sont des hommes, et pas ses esclaves.
Ils se battent désormais pour leur dignité face à un groupe qui ne connaît comme loi que la brutalité.
Thierry GRIGNARD, Président de la FGTB Métal Liège-Luxembourg
Hassan Lyazghi, Président de la Délégation Syndicale FGTB METAL FedEx Lièg